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Activité financées

Bon nombre d’écoles ont participé à une activité financée par l’intermédiaire du programme PassepART. Voici une sélection de diverses activités artistiques, culturelles et patrimoniales. Parions que ces histoires vécues pleinement par petits et grands sauront vous inspirer !

Agir à l’année, la priorité!

Les journées de commémorations officielles, comme la Journée nationale des peuples autochtones, bénéficient d’une forte couverture médiatique lors de leurs célébrations, mais sont trop souvent oubliées jusqu’à l’année suivante.

C’est dans cette optique que Karine Barrass et Francis Cronier-Thériault, directeur de l’École secondaire Toronto Ouest, ont eu l’idée de créer LEHNA Projet de Justice Sociale, qui a pour but de traiter des enjeux sociaux tout au long de l’année.

Cinq comités étudiants ont été mis en place afin de représenter chacun des grands thèmes sous l’acronyme LEHNA :

-L pour LGBTQ2+;
-E pour Environnement;
-H pour Héroïnes (féminisme);
-N pour le mois de l’Histoire des Noirs;
-et A pour les perspectives Autochtones.

En partie grâce à PassepART, 150 élèves de la 7e et de la 8e année ont eu la chance de recevoir des conférencier.ère.s, de participer à des panels de discussion et de créer des projets culturels et artistiques à travers les différents thèmes de LEHNA.

Récemment, les élèves du comité LGBTQ2+ ont confectionné, à l’aide d’anciennes robes de mariées, des « robes de conversations » qui ont pour but d’ouvrir la discussion sur les enjeux LGBTQ2+.

« Un véritable succès, qui a généré plusieurs échanges et créé un véritable mouvement de justice sociale auprès des élèves. Merci PassepART! » – Karine Barrass, animatrice culturelle pour les écoles de l’Ouest de Toronto pour le CS Viamonde.

Un projet nécessaire en 2022, où les sujets abordés et les liens créés lors des activités contribuent à briser les tabous et à ouvrir la voie aux citoyens de demain.

Valoriser avec « Persistance »!

Les élèves de 4e année de Mme Christine-Renée Marquis, de l’École Le Sommet située à Moncton, ont eu la chance de participer à l’activité « Persistance », donnée par le Front des réalisateurs indépendants du Canada (FRIC).

Tout d’abord, les élèves ont arpenté les berges des villes avoisinantes afin d’y dénicher des matières à transformer en œuvre d’art!

Une fois le bois de plage, les roches et les coquillages amassés, les jeunes ont été amenés à faire une recherche sur la ville qu’ils ont choisie.

Les élèves ont ensuite créé une vidéo explicative afin de présenter la ville d’où proviennent leurs trouvailles.

Une fois les capsules vidéo terminées, des codes QR ont été conçus puis apposés sur les créations. Dès l’an prochain, les œuvres seront exposées à la bibliothèque afin de permettre à tous d’en profiter!

« Ce projet a permis aux élèves de découvrir une nouvelle forme d’art et surtout de participer à des créations innovantes », partage Cécilia Harding, agente de développement communautaire à l’École Le Sommet.

Bien que l’activité fût éphémère, les connaissances acquises lors de ce projet sont perpétuelles.

Les pros de l’impro s’éclatent en Ontario!

Les élèves de la 7e à la 12e année de l’École élémentaire catholique La Vérendrye, située à Thunder Bay, ont eu droit à un spectacle haut en couleur orchestré par l’équipe d’improvisation Improtéine.  

 La troupe regroupe des comédien.ne.s de grand talent qui brûlent les planches partout au Canada. Ils montent sur la scène (virtuelle ou non!) sans aucune préparation: 100 % du spectacle est donc improvisé! 

Les participant.e.s ont été invité.e.s à lancer des thèmes, des personnages et des contextes afin de nourrir la créativité des improvisateurs.  

Sketchs, chansons, situations improbables, fous rires: tout était au rendez-vous pour divertir et donner la piqûre de l’impro aux élèves.  

«Voilà un spectacle qui nous ressemble et nous rassemble, une expérience qui casse les barrières de la langue et qui prouve que le français est une langue bien vivante! », avance fièrement Audrey Debruyne, présidente du Club culturel francophone de Thunder Bay.  

Improtéïne à l’École La Vérendrye à Thunder Bay.

Topo de la journée? 245 élèves (et plusieurs membres du personnel scolaire) qui ont mal aux joues, qui ont bien rigolé, mais, surtout, qui sont fiers de leur identité francophone! 

Des élèves participent aux jeux de cirque

Jongler avec les activités! 

Les élèves de la maternelle (jardin d’enfants) à la 8e année de l’École des Navigateurs, dans le Conseil scolaire de la Colombie-Britannique, ont eu droit à un superbe atelier d’initiation aux arts du cirque. L’activité s’est déroulée sous l’œil attentif du maître en arts du cirque Benoit Ranger chez Transporteur de Rêves/Dream Circus.   Ruban de gymnastique, assiettes de jonglerie, échasses, fil de fer, rola bola, et plus! Tout était déployé pour faire découvrir aux petits et grands les fabuleuses disciplines du cirque.   

Les participants.es ont pu développer leurs habiletés motrices, leur coordination et leur flexibilité, dans un cadre où le plaisir prend toute la place. Cette activité rassembleuse a également permis de renforcer les liens d’amitié puisque le cirque, c’est aussi de travailler en groupe et de collaborer avec ses pairs.  

« On sent vraiment un fort engouement et une grande fascination pour les arts du cirque auprès des jeunes. Les élèves et le personnel enseignant ont beaucoup apprécié la créativité de l’atelier et désirent renouveler l’expérience prochainement! », explique Mme Sandrine Legay, directrice de l’école. 

Chose certaine: les jeunes artistes en ont eu plein la vue… et les mains! 

Des élèves participent aux jeux de cirque
Des élèves participent aux jeux de cirque
Initiation aux arts du cirque
Un élève joue avec des anneaux lors d’un atelier d’initiation des arts au cirque.
Le gymnase de l’École des Navigateurs lors des activités de cirque.

BOOM : une explosion de connaissances francophones!

Avec l’appui de PassepART, le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK) a pu offrir à des écoles du CSC Providence un jeu-questionnaire animé par Pascal Boyer : BOOM!

Cette petite compétition amicale entre les élèves avait pour buts :

  • de tester leurs connaissances générales sur la francophonie ontarienne et canadienne;
  • d’élargir leurs horizons sur la francité, la catholicité, la culture et la société.

Il s’agit d’un fait bien connu : apprendre par le jeu, c’est la meilleure façon d’assimiler l’information tout en s’amusant!

« Cette activité fut très appréciée, et nous continuerons à offrir des projets stimulants de ce genre afin de faire connaitre et apprécier notre francophonie canadienne », indique fièrement Didier Marotte, Directeur général du CCFWEK.

Et les participants? Tous sont déjà prêts pour la prochaine partie!

Artshine fait briller le patrimoine francophone!

L’enseignement de l’art en français est au cœur des activités de l’école d’art mobile Artshine :  une collaboration avec PassepART s’est alors dessinée naturellement!

Grâce à la subvention PassepART, plus de 5 000 élèves répartis dans 45 écoles francophones ont participé à l’un des nombreux ateliers d’art en français donné par l’organisme culturel.

Les ateliers visaient principalement à faire découvrir aux élèves différentes techniques et formes d’art, en plus de mettre en lumière le patrimoine artistique francophone.

Le partenariat s’est avéré inspirant des deux côtés : « le fait qu’on puisse rejoindre les élèves virtuellement, même ceux qui ne pouvaient pas s’offrir des cours d’art (et en français en plus), nous a aidés à traverser la pandémie et à grandir en tant qu’organisation! », raconte Maya Grubisic, Coordinatrice de programmes français chez Artshine.

À en juger par ces éclatants sourires, parions que ces ateliers deviendront indispensables dans les années à venir!

Une œuvre qui sculpte notre identité!

Les élèves de la 7e à la 9e année du Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier) ont créé, sous la supervision de l’artiste franco-yukonnais Michel Gignac et de Lumel Studios, plusieurs magnifiques sculptures suspendues!

Maître dans l’art de revaloriser des matériaux recyclés et de créer des œuvres éclatées avec du bois ou du verre, M. Gignac avait structuré le projet en plusieurs étapes.

« Le projet de la sculpture suspendue s’est déroulé sur plusieurs mois et a rassemblé une vingtaine d’élèves motivés » mentionne fièrement M. Daniel Blais, directeur du CSSC Mercier.

« Certains élèves ont travaillé le verre, tandis que d’autres ont participé aux ateliers de bois. Ils ont pu découvrir différentes techniques et explorer les arts tout en travaillant ensemble sur un projet commun en français! », renchérit-il.

Les efforts des élèves ont pu être soulignés lors d’un vernissage à la rentrée 2021, couronnant le projet en beauté!

Envie d’admirer l’œuvre de vos propres yeux? Rendez-vous à l’espace communautaire du CSSC Mercier, où elle y est exposée de façon permanente!

La magie au chœur de QW4RTZ!

C’est à l’occasion du Mois de la Francophonie, en mars dernier, que les écoles Viamonde de Hamilton et Burlington ont eu le privilège d’être initiées aux bases de la musique a capella.

L’objectif? Faire découvrir aux élèves les joies et le caractère unique de la chanson francophone à travers des activités variées, orchestrées par QW4RTZ!

QW4RTZ est un groupe a capella québécois de quatre voix, reconnu notamment pour avoir brillé sur la scène internationale à l’émission La France a un incroyable talent, en 2018.

Les élèves de l’école élémentaire ont pu :

  • profiter d’un spectacle éducatif préenregistré sur l’histoire de la musique a capella, suivi d’une captivante rencontre avec l’un des chanteurs du groupe;
  • échanger avec le quatuor sur leur fascinant répertoire francophone!

Quant à eux, les élèves du secondaire ont eu la chance :

  • d’apprendre à faire de la musique à distance en participant à un atelier technique de split screen – ou écran divisé – avec le groupe;
  • d’échanger avec le groupe sur des thèmes comme l’intimidation, le décrochage scolaire et la construction d’une identité lors d’une conférence-spectacle.

Il va sans dire que le projet a connu un franc succès et que QW4RTZ a su capter l’attention des jeunes, qui ne peuvent plus s’arrêter de chanter depuis!

Sortir de sa bulle par la bande dessinée

Des écoles du Nouveau-Brunswick ont eu le plaisir de recevoir en vidéoconférence Mme Camille Perron-Cormier, talentueuse illustratrice et agente de communication visuelle au Conseil provincial des sociétés culturelles (CPSC), pour les initier au grand art qu’est la bande dessinée.

Dans une première partie, les élèves ont d’abord eu droit à un tour d’horizon des œuvres d’auteurs et d’autrices francophones du Canada. Ils ont également arpenté les principes de base de ce médium : cases, bulles, onomatopées, éléments visuels amplifiant l’ambiance du récit et bien d’autres encore!

Par la suite, les participant.e.s ont pu mettre en pratique leurs nouvelles connaissances et laisser aller leur créativité en concevant leur propre petite bande dessinée, tout en étant guidés d’une main de maître par Mme Perron-Cormier.

« Malgré les restrictions actuelles, la plateforme virtuelle a offert de nouvelles façons interactives de présenter le matériel. À travers l’écran, les jeunes avaient l’air captivés et pouvaient interagir comme en classe! », résume Mme Perron-Cormier.  

Tous sont repartis à la maison avec leur nouveau chef-d’œuvre, et plusieurs ont eu la piqûre pour cette captivante façon de raconter une histoire.

Était-ce la case de départ d’une carrière en art visuel pour certains d’entre eux ? À suivre! 

Vibrer au rythme du Mois de l’histoire des Noirs

Comment faire connaître le Mois de l’histoire des Noirs et le célébrer en grande pompe?

La Francophonie albertaine plurielle (FRAP), en collaboration avec Productions Marie Chevrier, a mis sur pied des ateliers inspirants destinés à une dizaine d’écoles francophones du Conseil scolaire Centre-Nord de l’Alberta.

Objectif : offrir un moyen pédagogique qui sort de l’ordinaire pour retracer l’histoire des Noirs et développer l’ouverture des élèves sur les cultures du monde entier.

En ont découlé plusieurs activités en ligne permettant aux élèves de faire une immersion fascinante dans la culture africaine au Canada, dont :

  • des ateliers de gumboot;
  • une Initiation à la danse africaine;
  • un spectacle Kora Sanza Fusion.

« Les écoles et les élèves étaient comblés par cette façon rassembleuse de célébrer un grand pan de l’histoire canadienne. Grâce à PassepART, nous pouvons apporter de la pédagogie sur la diversité culturelle dans nos écoles, et c’est indispensable! », affirme Yic Camara, responsable Planification & Qualité à la FRAP.

Les enseignants ont également reçu des cahiers pédagogiques pour faire un retour sur les notions acquises pendant ces ateliers flamboyants. Parions que les élèves ne sont pas près d’oublier cette expérience!

À chaque mascotte sa légende

Que ce soit dans les sports ou d’autres sphères de la vie scolaire, la majorité des écoles comptent fièrement sur une mascotte, véritable vedette locale qui a pour but de rassembler les jeunes et de dynamiser le milieu scolaire.  

Que ces personnages emblématiques représentent un aigle, un dragon ou un tigre, les mascottes n’ont pas toujours un nom, une histoire et un processus créatif qui reflètent l’identité de l’établissement.

Voilà pourquoi plusieurs écoles de l’Ontario ont assisté à trois vidéoconférences, où elles ont eu la chance d’échanger avec deux conteurs professionnels afin de développer le récit entourant leur mascotte.

« Les élèves devaient lancer une tempête d’idées et proposer des avenues créatives, autant visuelles que textuelles. À la fin, nous leur avons remis le document de création complet, qui pourra même devenir un livre! », explique Patrick Breton, du Centre franco-ontarien de folklore.

Cette activité a permis aux participant.e.s de développer leur identité culturelle et d’accroître le sentiment d’appartenance à leur école à travers le spectre de la mascotte. Bravo à tous les participants, nous sommes impatients de voir vos créations dans le feu de l’action!

Création de contenu : comment flairer la désinformation?

L’école Sophie-Morigeau, localisée à Fernie en Colombie-Britannique, a accueilli en vidéoconférence Mme Nathalie Lopez, administratrice du Front des réalisateurs indépendants du Canada (FRIC).

Les élèves ont pu en apprendre davantage sur les médias de communication et les messages qui y sont véhiculés. Ils ont également été amenés à distinguer une information réelle d’une fausse nouvelle, tout en prenant connaissance de certains enjeux liés au monde de la publicité.

 L’activité fut couronnée par un stimulant projet en équipe : la création d’une publicité (photo ou vidéo), la rédaction d’un article d’information ou la réalisation d’un reportage (visuel ou sonore).

Nos jeunes concepteurs et journalistes en herbe ont eu à développer leur pensée critique, en plus d’acquérir des outils favorisant les pratiques responsables quant à la consommation des médias traditionnels ou numériques.

« Mme Lopez a réussi à bien démontrer l’importance de la sécurité et de la vigilance sur les réseaux sociaux. Les élèves étaient très engagés malgré le déroulement en mode virtuel, et le contenu s’est avéré vraiment pertinent pour leur vie de tous les jours. », ajoute Mme Josée Renaud, directrice de l’école.

Chapeau à tous les participants pour ce grand déploiement de matière grise!  

 

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