L’activité Matinées jeunesses, offerte par la compagnie de danse contemporaine Tara Luz Danse en octobre 2019, vise à élargir l’accès des jeunes en milieu scolaire francophone à la danse contemporaine. Trois écoles élémentaires de la région d’Ottawa, soit plus de 300 élèves âgés de 6 à 12 ans, ont participé à cette activité PassepART.
Les artistes de Tara Luz Danse se sont rendus dans chacune des écoles, avant et après les représentations, pour animer des ateliers en mouvement. Les élèves ont ainsi eu l’occasion de rencontrer les artistes de l’œuvre Les billes et de bouger avec eux. Ils ont aussi eu le privilège de découvrir et d’explorer certains des concepts artistiques qui ont guidé la création de l’œuvre.
« La formule du projet qui comprend la combinaison du spectacle en salle avec des ateliers pré-spectacle et post-spectacle en mouvement à l’école, rend l’expérience de l’élève profonde, significative et mémorable. Le fait de rencontrer et bouger avec les artistes en atelier avant et après la représentation, permet aux élèves d’approfondir leur expérience du spectacle et de la danse contemporaine », souligne Anik Bouvrette, directrice artistique et générale de Tara Luz Danse.
Les billes est une œuvre poétique et ludique inspirée par le rêve et remplie de curiosité et de lumière. Faisant appel à l’imaginaire, elle est parsemée d’objets tout en rondeur comme des billes, des ballons, des cerceaux lumineux et même de la gomme balloune! Les mouvements jumelés aux objets créent un univers captivant.
Un élève de 5e année de l’école du Rosaire relate ainsi son expérience : « J’ai aimé bouger avec les danseuses dans les ateliers avant le spectacle. Ça m’a permis d’apprendre à les connaître et de reconnaître des sections de danse que j’avais vues durant le spectacle. Aussi, j’ai adoré pouvoir découvrir les objets de la pièce Les billes durant le premier atelier. J’ai pu les toucher et les voir de proche. C’était intéressant et amusant! J’ai aimé voir le spectacle au Centre des arts Shenkman car vu qu’il faisait complètement noir, je me sentais comme dans un rêve. »